Carlos Dias Caetano nommé nouveau directeur du SNPMPI

Au revoir, Père Lorenzo, bienvenue Père Carlos !
La vie est ainsi faite !! Si nous regrettons le départ de notre directeur Lorenzo Prencipe, appelé à des nouvelles responsabilités dans sa congrégation, nous sommes heureux d’accueillir Carlos Miguel DIAS CAETANO à partir du 1er juin 2016.
Actuellement aumônier national de la communauté portugaise en France, le père Carlos n’est pas un inconnu. Jeune prêtre - il a été ordonné en 2007 - il a lui-même une expérience migratoire et une expérience des aumôneries catholiques de la migration.
Nous lui souhaitons la bienvenue au service.
Nous profitons aussi de cette occasion pour remercier Lorenzo pour son caractère bien entier et si authentique. Merci pour tout ce qu’il a apporté au service pendant ses 6 ans, d’abord comme membre de l’équipe puis, à partir de septembre 2013, comme directeur. Nous lui souhaitons bon vent pour sa nouvelle mission.

      

 

 

 

102 ème Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 17 janvier 2016

Message du Pape François 

 

 

 

 

 

 

Accueil et aides aux réfugiés et migrants : comment accompagner l’élan de générosité ?
Message commun du Secours Catholique – Caritas France, du Service Jésuite des Réfugiés (JRS
France) et de la Pastorale des Migrants à leurs réseaux respectifs
Paris, le 10 septembre 2015

 

 

 

Message pour le dimanche 21 Juin 2015

 

 

 

 

 

Déclaration du Conseil permanent des Évêques de France


Paris, mercredi 17 juin 2015


Alors que la présence de personnes migrantes crée de plus en plus de tensions à la frontière italienne, à Calais ou encore à Paris et à l’approche de la Journée mondiale des réfugiés le 20 juin prochain, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France lance une interpellation sur cette question qui nous concerne tous. Dans le même temps, Mgr Laurent Dognin, Mgr Jacques Blaquart et

Mgr Renauld de Dinechin s’adressent aux catholiques en France dans le message : « Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés » (Dt 10, 19)

Migrants : nous sommes tous concernés

Avec une intensité sans cesse accrue nous est adressée la douloureuse question des migrants et réfugiés d’Afrique et du Proche-Orient.

Pour de multiples raisons, souvent très dramatiques - guerres, misère, dérèglement du climat - beaucoup sont contraints de quitter leur pays où ils ne peuvent plus vivre.

Déjà de nombreux catholiques s’impliquent auprès de leurs frères étrangers par l’accueil, le soutien et le souci de leur donner des conditions de vie décentes.

Nous saluons ces engagements et invitons l’ensemble des catholiques en France à changer leur regard, à se faire proches, à dépasser leurs préjugés et leurs peurs et à oser la rencontre.

Il ne nous est pas possible de nous replier sur nous-mêmes et d’ignorer la misère de tant d’hommes, de femmes et d’enfants du monde entier qui cherchent seulement à vivre dignement.

Comme l’a fait le Pape François, nous déclarons notre “honte” devant ce qui se passe en Méditerranée comme à Calais.

Il faut prendre conscience que cette situation va malheureusement continuer à s’aggraver et que c’est toute la communauté nationale, l’ensemble de la société qui est concerné.

Nous exhortons nos gouvernants à intensifier une coopération internationale à la hauteur des enjeux. L’Europe doit tout particulièrement assumer ses responsabilités et appeler les pays qui la composent à apporter une réelle réponse.

La dignité de personnes humaines est en jeu.

Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF

Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF

Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF

Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris

Mgr Jean-Claude BOULANGER, Évêque de Bayeux et Lisieux

Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez

Mgr Hubert HERBRETEAU, Évêque d’Agen

Mgr Jean-Paul JAMES, Évêque de Nantes

Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise

Mgr Benoit RIVIÈRE, Évêque d’Autun, Chalon et Mâcon




Les drames à répétition en Méditerranée: il faut agir !

Après les drames à répétition en Méditerranée qui ont couté la vie à près de 2000 personnes depuis le début de l’année, l’Eglise, comme de nombreux acteurs associatifs et politiques, appelle à instaurer une nouvelle politique migratoire de l’Union Européenne capable d’y mettre fin.
Si les résultats du sommet extraordinaire du Conseil Européen du 23 avril ont été décevants, les propositions de la Commission Européenne du 13 mai, bien que d’ores et déjà critiquées au sein des Etats membres, laissent quant à elles entrevoir les premiers jalons d’une nouvelle politique européenne en matière de migration. Lors de leur réunion du 18 mai, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de l'Union européenne ont décidé de mettre en place une force navale pour lutter contre les passeurs de migrants en Méditerranée.


Plus d’information:



Oui l'immigration est une chance, les députés doivent en tenir compte

(cliquer sur le lien pour accéder au document)

 

"Nous sommes tous des migrants"

Les immigrés "sont des citoyens, pas des citoyens de seconde classe! Nous sommes tous des migrants, fils de Dieu, sur le chemin de la vie! C'est marqué dans notre chair", a martelé François.


Actualité en Europe

Les drames en Méditerranée continuent

Les drames de l'immigration illégale se succèdent au large de l'Italie. Fin décembre/début janvier, trois cargos, avec près de 2 000 migrants à leurs bords, ont été abandonnés en mer et secourus par la marine italienne.
Le Cardinal Marx, archevêque de Munich et président de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne), a demandé à l'Europe un plus grand engagement pour les réfugiés, pour éviter d'autres drames en Méditerranée. Il a également souligné que l'aide pour les réfugiés n'est pas seulement une tâche de l'Union Européenne, mais qu’elle concerne tous les pays, villes et villages.

Plus d’information



Le Journal Le Monde du Samedi 11 janvier a publié sous forme de pétition une lettre  au Président de la République et à la Ministre de la Justice pour leur demander de proscrire l'utilisation de tests d'âge osseux envers cette catégorie de mineurs. RESF qui a conçu et rédigé la lettre l'a proposée à la signature de diverses personnalités ainsi qu'à des professionnels concernés par la situation des jeunes. Cette pétition se trouve sur le site RESF : http://resf.info/P2852

Si dans un premier temps, ces tests permettaient d'alléger les finances de structures sociales chargées d'accueillir ces mineurs en les déclarant majeurs, leur systématisation devient la règle, et pire encore, administratifs comme juristes décident de donner plus de valeur à ces tests qu'aux papiers produits par les jeunes concernés, au point qu'on en vient à considérer ces derniers comme faux. Et ce ,jusqu'à en envoyer en prison pour faux et usage de faux donc, voire même pour usurpation d'identité, puisque "le test dit le vrai" (entendu en audience) les papiers ne peuvent donc qu'être faux, surtout s'ils sont vrais, ou avoir été volés, surtout s'ils appartiennent à la personne qui les présente.
> Ce la ne peut plus durer. Il y a longtemps par ailleurs, que la fiabilité de ces tests est remise en question, ne serait-ce d'abord pour être appliqués à des asiatiques ou à des africains alors qu'ils ont été testés sur des "caucasiens", avec déjà une marge d'erreur logique. Changer d'ethnie c'est augmenter la marge d'erreur considérablement. Donner plus de poids à ce qui est abusivement appelé "de la science" ou "du scientifique" quand il ne s'agit que de technologie scientifique, qu'à des papiers délivrés par d'autres pays, relèverait du gag, si les conséquences n'étaient pas si dramatiques pour les jeunes en question. Relève du mépris.

Quand ces jeunes se retrouvent à la rue, que leur reste-t-il pour survivre en dehors du vol, de la mendicité, de faire les poubelles, de se lancer dans des trafics divers y compris celui de leur corps ? Quand ils se retrouvent en Centre de Rétention Administrative (CRA), ils sont à la merci de fonctionnaires peu scrupuleux de leurs consulats, oui cela arrive, qui les déclarent majeurs, et ils sont des cas-là expulsés. En tous les cas, ces passages en CRA leur font des dégâts considérables. Comme cela ne suffit, maintenant on a imaginé de les condamner à la prison. Huit à Lyon comme il est écrit dans la lettre, plus un la semaine dernière. Cinq à Marseille selon la presse, au sujet desquels nous avons eu moins d'informations vérifiées et que nous n'avons donc pas mentionnés dans la lettre.

La nature "biopolitique", comme l'a écrit le philosophe Etienne Balibar dans son commentaire, d'une pratique qui adosse au "scientifique" des décisions de justice, ne doit pas nous laisser indifférents.

Les signatures de cette pétition ont démarré en flèche, cela ne suffit pas. Alors signez-là et n'hésitez pas à la faire tourner autour de vous, auprès de vos proches, de vos amis, de vos collègues ou confrères, de vos associations.

> L'utilisation de ces tests d'âge osseux doit être proscrite. La justice doit cesser de faire dépendre la valeur de papiers d'identité et d'actes de naissance aux résultats de tests contestés par le milieu scientifique et médical lui-même.